Selon une étude parue dans JAMA Opthalmology, le risque de développer un glaucome chez les personnes prédisposées génétiquement est sensiblement plus important quand ses dernières sont exposées aux particules fines (Diamètre < PM2,50)
L’analyse s’est portée sur n panel de 419 hommes âgés, résidants dans la région de boston et qui sont soumis à des contrôles réguliers depuis les année 60 (Etude de l’US Départment of Veterans Affairs, portant sur le vieillissement).
Ces vétérans ont été examinés périodiquement (tous les 3 ou 5 ans), la prise de mesure des particules fines était également récoltée sur 83 sites différents (Boston et périphérie) ainsi que les données météorologiques.
Les auteurs ont mis en parallèle la pollution avec la pression oculaire, mais également l’activité tabagique, la mesure du taux de sucre et la pression artérielle.
La seule corrélation mise en avant fut une augmentation des cas de glaucome lié à la présence d’un taux élevé de particules fines. L’ophtalmologue Christopher Starr (NY), rajoute que « même s’ils sont démontrés, les effets observés dans cette étude sont d’une ampleur faible. » Une étude à plus grande échelle devrait donc être menée afin de conforter ces observations.
Rappelons que le glaucome est insidieux et que seul une prise de mesure chez votre ophtalmologue permettra de détecter un pression oculaire importante. Le facteur héréditaire n’est pas à négliger. Un contrôle régulier auprès de votre ophtalmologue est donc fortement recommandé.